Jouer avec ses enfants : petit guide pratique à l’usage des papas et des mamans

« Maman ? Papa ? Vous voulez bien jouer avec moi ? » : c’est LA question tant redoutée par les parents overbookés. En effet, entre le travail, les obligations, les tâches domestiques et les activités extra-scolaires, il n’est pas toujours facile de prendre un peu de temps pour simplement jouer avec ses enfants. Faut-il toujours accepter de partager un moment de jeu avec eux ? Ou, au contraire, faut-il, là encore, apprendre à dire non ? Quelle attitude adopter ? Comme souvent, la solution pourrait bien être à mi-chemin. Explications avec Toys & Games.

Jouer avec ses enfants, un moment important

Pour un adulte, jouer aux petites voitures ou aux poupées n’est pas une sinécure ! Alors que petits, on passait des heures à se raconter des histoires avec nos figurines préférées, une fois adultes, cette qualité s’est peu à peu effacée pour laisser place à d’autres. Alors souvent, on se sent un peu rouillés au moment de se replonger dans les jeux de nos enfants, en particulier si ces derniers sont tout petits et ne parlent pas encore.

Or, on le sait, le jeu a une importance considérable dans la vie des plus jeunes. En effet, dès ses premiers mois, c’est en jouant que bébé va petit à petit partir à la découverte de son environnement. Quelques années plus tard, c’est à nouveau par le jeu que l’enfant va peu à peu développer sa créativité et son imagination, mais aussi acquérir des compétences sociales essentielles, comme la collaboration ou encore le partage.

En tant que parent, prendre part à des moments aussi importants de la vie de son enfant est évidemment essentiel. D’abord parce qu’accepter de jouer avec lui, c’est avant tout lui accorder de l’attention, lui montrer combien il est important à vos yeux et ainsi, contribuer à construire sa confiance en lui. Ensuite, parce que quand vous l’accompagnez dans la découverte de l’univers qui l’entoure ou que vous devenez le client de son restaurant imaginaire, vous partagez un moment unique de joie et de rire qui créera des souvenirs et un lien indéfectible entre votre progéniture et vous.

… Mais il faut savoir dire « non »

Partager un moment de jeu demande tout de même d’être entièrement disponible pour votre enfant. Il est difficile de jouer aux petites voitures si votre esprit n’est pas libre pour participer à l’histoire ; il peut être compliqué d’entamer un jeu de société si vous risquez d’être constamment interrompus. Au moment de jouer, laissez donc vos smartphones, tablettes et autres ordinateurs de côté pour vous consacrer entièrement à votre enfant et ainsi, passer un moment de qualité.

Par conséquent, cela implique de savoir dire « non » lorsque vous n’êtes pas entièrement disponible. En effet, mieux vaut refuser gentiment que d’entamer un moment de jeu dans le stress parce que vous avez mille et une tâches urgentes à accomplir. D’autant que, si l’apprentissage du jeu avec d’autres est essentiel, l’apprentissage par le jeu en solo est aussi très formateur pour les petits, pour autant qu’ils soient dans un environnement sécurisé.

 Si vous manquez de temps, ne culpabilisez donc pas : pour les plus jeunes, installez un tapis de jeu avec quelques jouets bien choisis et adaptés à leur âge ; pour les plus grands, proposez une alternative, un autre moment de la journée ou de la semaine où vous aurez plus de temps à leur consacrer. Vous éviterez ainsi les frustrations inutiles d’une part comme de l’autre…

Enfin, ne sous-estimez pas l’importance d’un moment passé ensemble, que ce soit autour d’un jeu ou dans les tâches de la vie quotidienne. En tant que parents, nous avons souvent l’impression de devoir user de nombreuses ressources pour divertir nos enfants. Mais des moments de convivialité peuvent aussi se construire lors d’activités vues comme contraignantes de prime abord comme la vaisselle, le rangement d’une armoire ou le ménage.. Rien n’empêche, par exemple, de transformer le repas du soir en atelier cuisine ! À nous, parents, d’être créatifs !